Gloria Mark est une universitaire américaine qui s’intéresse aux mails et à leur impact sur divers aspects de notre vie. Elle a mené des expériences dont les résultats sont particulièrement intéressants.
Dans l’une de ces expériences, elle a équipé des salariés civils dans une unité de recherche de l’armée des Etats Unis d’électrocardiogrammes. Elle a noté les résultats obtenus. Puis, en les maintenant reliés à leurs électrocardiogrammes, elle les a privés de leur messagerie électronique, les forçant à travailler sans. Au bout d’une semaine, elle a repris leurs résultats cardiaques pour découvrir un petit miracle qui ne vous surprendra pas : le stress du groupe étudié avait diminué de manière significative.
Ainsi, le courriel serait vecteur de stress ! Voilà qui n’est pas vraiment surprenant, surtout si vous êtes un lecteur régulier de ce blog.
Gérer le mail différemment
Bien sûr il semble difficile de supprimer le mail de notre vie professionnelle. Il a pris bien trop d’importance et, il faut bien l’admettre, il rend bien trop de services. Toutefois, quelques changements de comportement peuvent contribuer à rendre cet outil moins stressant.
Le plus important est, sans doute, de ne traiter nos mails que quand nous l’avons décidé et non pas au fur et mesure de leurs arrivées. Pour cela je vous propose deux paramétrages de votre outil messagerie :
– Bien sûr (je me répète), désactiver les notifications qui vous préviennent de l’arrivée des mails. C’est de l’écologie personnelle !
– Faire de votre agenda la page d’accueil de votre gestionnaire de messagerie.
Ces deux paramétrages qui sont accessibles sur la plupart des outils de messagerie rendront les mails moins intrusifs, moins dérangeants et plus discrets. Ils retrouveront ainsi le rôle qu’ils n’auraient jamais du quitter, celui d’outil à VOTRE service.