La loi de Parkinson est un principe essentiel de la gestion du temps, une des obligations incontournable de l’organisation efficace : « Plus on dispose de temps pour un travail plus ce travail nous prend de temps ». Il est donc indispensable de donner des limites à toutes les actions que nous engageons tout au long de nos journées de travail.
C’est un peu comme si, comme la nature, nos agendas avaient horreur du vide. En clair, si nous nous donnons deux heures pour réaliser un travail qui pourrait tenir en une demi-heure, il y toutes les chances pour que cette action nous occupe pendant deux heures.
Il y a d’ailleurs un jour ou cette loi de Parkinson se trouve particulièrement vérifiée : le dernier jour de travail avant notre départ en vacances, ce jour où nous choisissons parfois d’arriver encore plus tôt que d’habitude. Tout au long de la journée nous rayons frénétiquement les tâches notées sur une « to do list », en les enchaînant les unes après les autres. Ce jour est un jour durant lequel nous serons d’une très grande efficacité. Pourquoi ? Parce que nous avons pleinement conscience d’une limite forte : après avoir quitté notre travail, nous serons absents pour plusieurs jours ou plusieurs semaines !
Du coup, nous évaluons la priorité accordée à chaque tâche : certaines qui pourront attendre perdre brutalement de leur importance pour être reportées à notre retour. D’autres seront traitées en priorités parce qu’elles ne pourront pas attendre notre retour pour être traitées. Les importuns, enfin, bénéficieront du traitement qu’ils méritent : à moins qu’ils ne nous amènent une tâche réellement prioritaire, ils seront éconduits pour laisser la place aux vraies priorités de ce dernier jour de travail.
Cette échéance incontournable, ce « dead-line » non négociable, la fin de cette dernière journée avant les vacances va nous permettre d’être très concentré toute la journée.
Comme le faisait remarquer un jour un participant à un de mes formations, être tous les jours en veille de départ en vacances nous permettrait d’être d’une efficacité redoutable. Mais hélas, la vie ne nous le permet guère.
En fiat, ce que est important dans la loi de Parkinson c’est que pour être efficace, il convient de nous donner un délai de réalisation, raisonnable mais ambitieux, pour chacune des tâches qui se trouvent dans notre environnement de travail. Chaque action que nous aurons à accomplir doit avoir un délai de réalisation, un temps limite à son accomplissement. Sans cette échéance que nous nous donnons pour chacune de nos actions, celles-ci vont traîner, se dilater, gonfler jusqu’à prendre beaucoup plus de temps que nécessaire.
Nos actions doivent donc toutes se retrouver dans notre agenda avec une durée limite consacrée à chacune d’elle.
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